Conseil de Février-Mars

 Semez fèves et petits pois. Dans le midi c’est déjà fait depuis longtemps. Mais chez nous, il n’y a pas une minute à perdre. Ces braves légumineuses mettent en effet trois à quatre mois à pousser. Et comme elle supporte mal les grosses chaleurs, elles doivent pouvoir être récoltées avant l’arrivée de l’été. Si votre sol a été bêché à l’automne, il suffit de le reprendre superficiellement avec une houe pour le réchauffer et l’aérer. Pois et fèves ayant la capacité de fixer l’azote atmosphérique, grâce aux bactéries du genre Rhizobium qui vivent en symbiose sur leurs racines, tout apport d’azote est superflu. Mieux: leur culture, comme celle du haricot et de toutes les autres fabacées, permet d’enrichir le sol et donc d’économiser votre précieux compost. Tracez ensuite des sillons de quelques centimètres de profondeur et espacés de 40 à 50 cm selon les variétés puis placez une graine tous les 2 à 3 cm minimum pour le pois, tous les 15 centimètres pour les fèves. Lorsque les jeunes plants auront atteint 15 à 20 cm de haut, buttez les légèrement et protégez les par un paillage (paille, tonte de gazon…) qui évitera la levée des mauvaises herbes et vous permettra d’économiser l’eau en limitant l’évaporation. Pensez également à installer un palissage (branches suffisamment grandes fichées en terre) si vous avez semé des variétés de pois à rames afin de leur permettre de grimper à leur guise.

Plantez ail, oignons, échalotes. En général, il faut s’y prendre plus tôt, dès la mi-février, mais avec cette pluie incessante l’opération a pris du retard… Rassurez-vous, il est encore temps. Préparez votre planche comme précédemment en prenant soin, si votre sol a tendance à retenir l’humidité, comme c’est le cas en conditions argileuses, de former des billons ou buttes de 15 à 20 cm de haut à l’emplacement de chaque rang, espacés de 30 à 40 cm. Cette astuce est le moyen le plus efficace pour lutter contre le pourrissement de vos jeunes plants d’ail, d’oignon et surtout d’échalote, particulièrement sensible à l’excès d’eau. Les cailleux d’ail et les bulbes d’oignon et d’échalotes seront ensuite légèrement enfouis, dans le bon sens (c’est-à-dire pointe vers le haut) au sommet des billons à 15-20 cm d’écartement. Après la levée, binez régulièrement votre plantation pour reconstituer les buttes et éliminer les mauvaises herbes. Évitez également l’apport de fumier, générateur lui aussi de pourrissement prématuré. Si tout se passe bien vous dégusterez dès le mois juin vos premiers oignons nouveaux: un délice!

 Plantez également les fraisiers que vous penserez à couvrir d’un voile d’hivernage (P 17) ainsi que les premiers radis et carottes.

Soins de Juin

En été, il est temps de nettoyer les pieds de fraisiers remontants qui ont donné des fraises à la fin du printemps pour avoir une deuxième récolte abondante à la fin de l’été.

TIGE FLORALE SÈCHE

Les tiges florales qui ont donné des fruits finissent par sécher sur place. Coupez-les au ras du sol pour laisser de nouvelles tiges florales apparaître sur les fraisiers remontants.

FEUILLES FANÉES

Toutes les feuilles sèches, jaunies ou brunies peuvent être coupées au ras du sol. Ne laissez en place que les feuilles de couleur verte.

STOLON

Si vous ne souhaitez pas utiliser les stolons pour renouveler une fraiseraie, coupez-les au ras du pied car ils fragilisent le pied mère.

AUTRES SOINS

– Binez la terre autour des pieds de fraisiers.

– Paillez légèrement le sol pour garder l’humidité des pluies en cas de forts coups de chaleurmpb_fraises_

Soins de Mai

Soins de Mai

Les pucerons sont des redoutables insectes qui s’attaquent aux feuilles et en extraient la sève.

Les feuilles finissent par s’enrouler et par coller.

En résumé, ce qu’il faut savoir :

Nom : Aphidina
Nom commun : Puceron
Période d’invasion : printemps, été, automne
Conditions favorables : La plupart des plantes peuvent être touchées mais les plantes faibles sont plus vulnérables.

La présences de nombreux insectes et notamment de coccinelles permet de limiter la présence des pucerons.

Un traitement régulier contre les pucerons peut vous permettre d’éradiquer durablement leur présence sur vos plantes et rosiers.

 Les pucerons s’attaquent à beaucoup de plantes, rosiers et fruitiers de nos jardins et peuvent provoquer de lourds dégâts.

Tous ces traitements ont un intérêt dans la lutte contre les pucerons et, si l’un d’entre eux peine à faire son effet, vous pouvez les multiplier, notamment en associant des plantes répulsives et des moyens de traitement.

La coccinelle :

  • En consommant les larves de puceron, elle participe naturellement à la lutte contre les pucerons. Cette méthode est de plus en plus utilisée par les professionnels des espaces verts et elle est 100% bio.

 Le purin d’orties ou de fougères :

  • Il se vend désormais en jardinerie mais peut être fait naturellement.

C’est un excellent moyen de lutter contre les pucerons de manière 100% bio.
Apprenez à faire votre purin d’ortie

Le purin de rhubarbe :

  • Facilement réalisable dès le mois d’avril avec les feuilles de rhubarbe.

L’eau savonneuse :

  • A base de savon noir ou savon de marseille, fondu dans de l’eau et vaporisé sur la plante, le savon empêche les pucerons d’adhérer aux feuilles.
    On fait ainsi fondre 150 gr de savon rapé et 1 cs d’huile dans 1 litre d’eau que l’on pulvérise ensuite sur les plantes.

Les plantes répulsives contre les pucerons :

  • Planter des espèces répulsives comme les capucines, les oeillets d’Inde surtout la lavande permet de lutter naturellement contre les invasions de pucerons.

Lutter contre les fourmis :

  • La lutte contre les fourmis est souvent indispensable lorsqu’elles ont fait leur nid.
  • Elles attirent en effet les pucerons et accélèrent leur prolifération.

 

Les larves d’aphidoletes :

  • Ce sont d’excellents prédateurs mais n’agissent qu’à partir de 16° et on les trouve plus difficilement en jardinerie.

Le pyrèthre :

  • Produits utilisable en agriculture biologique, il est l’un des principaux contstituants des produits anti-pucerons vendus dans le commerce.
    Il est très efficace et vous garantie une lutte sans merci contre ces prédateurs.

     

Soins de Mars

Soins de Mars

– Après avoir sarclé les mauvaises herbes, pensez à pailler, pour éviter d’avoir à utiliser des produits chimiques, ou à supporter des maux de dos du désherbage manuel. -Commencez le rempotage des bonsaïs d’extérieur et terminez le ligaturage.
– En fin de mois, lorsque les gelées ne sont plus à craindre, greffez en fente les cerisiers.
– Faites réviser votre tondeuse.
– Installez rapidement un système de goutte-à-goutte, qui évitera aux adventices de trop se développer, et limitera votre facture d’eau.
– La mousse traitée le mois dernier est maintenant brûlée. Extirpez-la avec un râteau ou une lame émoussée montée sur la tondeuse.
– N’oubliez jamais le diction : « taille tôt, taille tard, taille toujours en mars ».
– Passez un scarificateur ou un aérateur sur un gazon existant : retirez au râteau la mousse, traitée le mois précédent.
– Pour régénérer un gazon ancien, passez un aérateur ou un scarificateur.
– Préparez le sol pour votre nouvelle pelouse.
– Protégez les cultures florales et légumières des limaces.
– Selon les régions, retirez les protections hivernales dès que les fortes gelées ne sont plus à craindre.
– Sur les pelouses anciennes, épandez un désherbant sélectif pour éliminer les mauvaises herbes. Les plus grosses (pissenlit, plantain, etc.) peuvent être arrachées à la main, avec une gouge ou un couteau.
– Sur les poiriers, effectuez une pulvérisation avec une bouillie à base de cuivre. Avec les sarments issus de la taille, faites des boutures.

cabane et outils dans le jardin

– Traitez les pommiers et les poiriers contre la tavelure
– C’est la période idéale pour commencer à réaliser un compost. Faites-le de préférence dans un coin du jardin, l’idéal est d’avoir deux composteurs.
– Pour éviter d’avoir affaire à la mouche des semis, utilisez plutôt du compost mûr que du fumier frais. De même, travaillez le sol juste avant le semis et recouvrez-le d’un voile. Enfin, semez par beau temps, et arrosez avec une dilution de purin d’ortie.