Conseils de l’été

Conseils de l’été

Quelques conseils pour économiser l’eau

Préférez un arrosage le soir, le plus tardivement possible, de façon à ce que le sol soit refroidit pour éviter une évaporation immédiate à son contact.

Pour les jeunes plantations, il convient d’être plus vigilant et d’arroser plus régulièrement que les plantes bien installées.

En pot et en bac, vos plantes demandent un arrosage presque quotidien pendant les périodes de forte chaleur. Arrosez doucement, pour le substrat s’imprègne bien de l’eau.

Lorsque votre sol est lourd, il est préférable d’arroser abondamment et moins souvent car il conserve plus longtemps l’humidité. Dans un sol léger, vous devrez arroser plus souvent, car l’eau ne reste pas.

Laissez souffrir un peu vos plantes entre deux arrosages pour que le système racinaire se développe en profondeur. Un arrosage superficiel privilégie un développement des racines en surface et les rend donc plus sensibles à la sécheresse.

Ne mouillez pas le feuillage des plantes sensibles aux maladies cryptogamiques comme les rosiers, les tomates ou les curcubitacées au jardin potager.

Arrosez vos plantes de terre de bruyère avec de l’eau de pluie de récupération. Pour cela installez un réservoir sous une sortie de gouttière. Ou tout simplement, laissez une poubelle ouverte dans un coin du jardin.

Binez aux pieds des plantes lorsque le sol est compact. L’eau pénétrera plus en profondeur dans le sol. « Un binage vaut deux arrosages ». Ce conseil vaut également pour les jardinières.

Éliminez les mauvaises herbes qui font de la concurrence à vos plantes.

Pour éviter l’évaporation de l’eau, paillez votre sol avec des écorces de pin, des déchets de tonte, du carton ou des journaux par exemple. Le paillage formera une protection contre les rayons du sol qui chauffent le sol et permettra de conserver une certaine humidité dessous. Le paillis empêchera également, les mauvaises herbes de se développer.

Soins de Mai

Soins de Mai

Les pucerons sont des redoutables insectes qui s’attaquent aux feuilles et en extraient la sève.

Les feuilles finissent par s’enrouler et par coller.

En résumé, ce qu’il faut savoir :

Nom : Aphidina
Nom commun : Puceron
Période d’invasion : printemps, été, automne
Conditions favorables : La plupart des plantes peuvent être touchées mais les plantes faibles sont plus vulnérables.

La présences de nombreux insectes et notamment de coccinelles permet de limiter la présence des pucerons.

Un traitement régulier contre les pucerons peut vous permettre d’éradiquer durablement leur présence sur vos plantes et rosiers.

 Les pucerons s’attaquent à beaucoup de plantes, rosiers et fruitiers de nos jardins et peuvent provoquer de lourds dégâts.

Tous ces traitements ont un intérêt dans la lutte contre les pucerons et, si l’un d’entre eux peine à faire son effet, vous pouvez les multiplier, notamment en associant des plantes répulsives et des moyens de traitement.

La coccinelle :

  • En consommant les larves de puceron, elle participe naturellement à la lutte contre les pucerons. Cette méthode est de plus en plus utilisée par les professionnels des espaces verts et elle est 100% bio.

 Le purin d’orties ou de fougères :

  • Il se vend désormais en jardinerie mais peut être fait naturellement.

C’est un excellent moyen de lutter contre les pucerons de manière 100% bio.
Apprenez à faire votre purin d’ortie

Le purin de rhubarbe :

  • Facilement réalisable dès le mois d’avril avec les feuilles de rhubarbe.

L’eau savonneuse :

  • A base de savon noir ou savon de marseille, fondu dans de l’eau et vaporisé sur la plante, le savon empêche les pucerons d’adhérer aux feuilles.
    On fait ainsi fondre 150 gr de savon rapé et 1 cs d’huile dans 1 litre d’eau que l’on pulvérise ensuite sur les plantes.

Les plantes répulsives contre les pucerons :

  • Planter des espèces répulsives comme les capucines, les oeillets d’Inde surtout la lavande permet de lutter naturellement contre les invasions de pucerons.

Lutter contre les fourmis :

  • La lutte contre les fourmis est souvent indispensable lorsqu’elles ont fait leur nid.
  • Elles attirent en effet les pucerons et accélèrent leur prolifération.

 

Les larves d’aphidoletes :

  • Ce sont d’excellents prédateurs mais n’agissent qu’à partir de 16° et on les trouve plus difficilement en jardinerie.

Le pyrèthre :

  • Produits utilisable en agriculture biologique, il est l’un des principaux contstituants des produits anti-pucerons vendus dans le commerce.
    Il est très efficace et vous garantie une lutte sans merci contre ces prédateurs.

     

Recette de Mai

Recette de Mai

Poélée d’épinards frais à l’ail

 

Ingrédients pour 4 personnes :

600gr d’épinards frais

3 gousses d’ail

3 cuillères à soupe d’huile d’olive

sel et poivre

 

 

 

Préparez les épinards et l’ail :

Lavez-les sous l’eau du robinet et équeutez-les

Egouttez-les dans une essoreuse à salade

Epluchez les gousses d’ail et pressez-les

 

Poêlez les épinards

Faites chauffer l’huile d’olive dans une grande sauteuse ( ou poêle) à feu moyen/vif.

Quand elle est bien chaude, plongez les gousses d’ail écrasées dedans et remuez quelques instants à l’aide d’une cillère en bois ( l’ail ne doit pas colorer).

Ajoutez les feuilles d’épinards, salez et poivrez et faites cuire à feu vif en remuant régulièrement pendant pendant 3 minutes, de manière à ce que toutes les feuilles soient bien saisies.

Dégustez chaud.

 

La tomate

La tomate

« Le charme envoûtant de son goût flibustier tient tout entier dans cette trouble ambivalence, sel acide et sucre amer, qui vous explose en bouche quand vous croquez dedans ». Pierre Desproges

La tomate fut introduite en Europe au début du XVIe siècle par les Espagnols, d’abord en Espagne, puis en Italie. La plante étant de la même famille que la belladone, plante indigène en Europe connue pour sa toxicité, ses fruits ne furent pas considérés par les « savants » comme comestibles, mais utiles en médecine. Elle est cultivée et consommée en Espagne probablement dès le XVIe siècle car elle figure dans des recettes de gaspacho. Dans l’Europe du Nord, elle est initialement considérée comme une plante ornementale, et n’est cultivée pour son fruit qu’à partir du milieu du XVII 

 

Variétés

Il existe de très nombreuses variétés cultivées de Solanum lycopersicum. La sélection faite par les hommes a privilégié les plantes à gros fruits. On distingue cependant plusieurs catégories de tomates, selon le type de fruit :

  • Les variétés à fruit plat et côtelé, de type tomates de Marmande, dont le poids est élevé puisqu’il peut dépasser 1 kg ;
  • Les variétés à fruit arrondi, dont le poids varie de 100 à 300 grammes, pour lesquelles il existe des hybrides dont les fruits se conservent longtemps ;
  • Les variétés à fruit allongé avec une extrémité arrondie, de type Roma, ou pointue, de type Chico. Ces dernières variétés sont destinées à l’industrie. Elles ont toutes un port déterminé et leurs fruits répondent à un certain nombre de critères technologiques liés à leur transformation. Certaines de ces variétés se prêtent à la récolte mécanique.
  • Les variétés à petits fruits : tomate cerise, cocktail.
  • Les variétés de diversification : de formes et de couleurs variées.

La tomate est une plante de climat tempéré chaud. Sa température idéale de croissance se situe entre 15 °C (la nuit) et 25 °C (le jour). Elle craint le gel et ne supporte pas les températures inférieures à + 2 °C. C’est une plante héliophile, elle demande une hygrométrie moyenne, parfois un apport de CO2 (sous serre verre). Sa période de végétation est assez longue : il faut compter jusqu’à cinq à six mois entre le semis et la première récolte. La longueur du jour a aussi une grande importance. Sous les climats tempérés, la tomate poussera mieux et plus vite en juillet (durée du jour de 17 à 18h) qu’en septembre, lorsque la durée du jour diminue (durée du jour moins de 12h). Ceci explique aussi pourquoi la culture de la tomate s’adapte mal dans certains pays ayant un climat propice (Antilles par exemple) : la durée du jour (12h en permanence) n’est pas assez longue.

Culture

La multiplication se fait par semis, opération qu’il faut faire assez tôt, vers février-mars, et donc sous abri en climat tempéré (en serre ou sous châssis vitré). Les jeunes plants obtenus sont à repiquer entre le 15 avril et le 15 mai, sitôt que la période des gelées est passée. Il est nécessaire de les tuteurer, sauf pour les variétés à croissance déterminée pour lesquelles on prévoit seulement un paillage. La taille pratiquée traditionnellement consiste à ôter les gourmands et à étêter la tige principale après le 4ème ou 5ème bouquet.

  • phase 1 : laisser buissonner (le système racinaire va se développer) ; cette phase est très importante : elle permet à la plante de nourrir les nombreux bouquets qui naitront de façon plus précoce,
  • phase 2 : taille, choix des 2 ou 3 tiges les plus robustes,
  • phase 3 : taille classique sur les 2 ou 3 tiges jusqu’au troisième ou quatrième bouquet.

Vous pouvez ainsi obtenir de 6 à une dizaine de bouquets plus précoces qui pourront être nourris par un système racinaire développé. C’est une culture très exigeante, qui demande un sol profond et bien fumé, et la possibilité d’irrigation. C’est une plante neutrophile.

Recolte

La maturité des tomates, critère primordial pour décider de la date de la récolte, est appréciée en fonction de la couleur, six stades-repères ont été codifiés, qui s’échelonnent sur une dizaine de jours : vert blanchâtre, point rose, tournant, rose, rouge clair, rouge foncé.

Dans le cas des tomates destinées au marché du frais, la récolte est toujours manuelle. Elle se fait généralement à un stade de maturité incomplète, dit « tournant » (fruit encore très ferme et très faiblement coloré). Cette opération requiert une main d’oeuvre importante, souvent d’origine immigrée.

La tomate d’industrie est récolté à maturité (lorsqu’au moins 80 % des fruits sont rouges). Elle est souvent mécanisée, surtout dans les pays développés (Europe, États-Unis). Les récolteuses à tomates sont des machines automotrices qui effectuent la récolte en un seul passage, avec un débit de 15 à 30 tonnes/heure. L’emploi de ces machines implique le choix de variétés adaptées, qui se caractérisent par une croissance déterminée, une maturation groupée des fruits, ainsi qu’une programmation des cultures en fonction des capacités de l’usine réceptrice, les tomates mûres ne pouvant être stockées.

Ennemis

Les cultures de tomates peuvent être affectées par diverses attaques de ravageurs (insectes, acariens, nématodes, etc.) et de maladies cryptogamiques, bactériennes, ou virales, par la concurrence de mauvaises herbes et par des accidents de végétation ou des agressions abiotiques, dont l’importance varie selon le type de culture et les conditions climatiques. Ravageurs et maladies de la tomate sont souvent communs à d’autres espèces de Solanacées cultivées, comme l’aubergine ou le tabac.